On peut être sharp sans être coincé.
C'est même recommandé dans mon métier.
Je parle stratégie, OKR, process, pilotage, priorités, charge mentale invisible, croyances limitantes...
Et pourtant, je ne fais pas la gueule.
Je suis sérieuse. Mais je ne me prends pas au sérieux.
Et c'est précisément ce qui rend mon approche efficace.
Dans un monde où la surcharge mentale est la norme et où les dirigeants brillants frôlent le burn-out, je choisis une voie différente.
J’ai passé des années à accompagner des dirigeants ultra-compétents.
Mais embrouillés.
Pourquoi ? Parce qu’ils mélangent souffrance et structuration.
Non. Le sérieux ne doit pas être une punition.
La clarté peut être simple.
La stratégie peut être vivante.
Remuer la où ça pique peut devenir stimulant.
L'humour dans l'accompagnement n'est pas une distraction.
C'est un outil de leadership qui nous rend humain et pertinent. ( quand il est utilisé intelligemment hein)
Savoir structurer une vision, prioriser des actions, activer l’engagement, challenger les croyances, ne demande pas de poser une voix monocorde et de tirer la tronche.
C’est même le meilleur moyen de vous perdre en route.
Vous saviez que les leaders avec un sens de l'humour sont perçus comme 27% plus motivants (Forbes)?
Pendant que les décisions prises sous surcharge cognitive sont en moyenne 40% moins efficaces.( Harvard Business Review )
Tous les jours, des dirigeants brillants, saturés, ne rèvent que de clarté : ils ont des idées par milliers, des responsabilités de tous les côtés, et plus assez de bande passante mentale pour voir clair.
Quand on commence à parler structure et blocages , je vois les regards se fermer.
Fatigue anticipée.
Alors je sors mon arme secrète : mon humour, sourire en coin.
Non, je ne suis pas là pour faire des blagues.
Mais je refuse de confondre sérieux et raideur.
Et je n’ai jamais vu quelqu’un changer durablement en le faisant aux forceps.
La stratégie n’est pas sérieuse. Elle est vitale.
Et elle peut être abordée sans raideur, sans peur, sans pression.
Dans mes accompagnements, je me permets parfois :
– une vanne bien placée,
– un parallèle qui fait mouche,
– un « attends mais t’es sérieux là ? » qui dégonfle l’ego en 3 secondes.
Et devinez quoi ?
Ça libère.
Ça allège.
Et surtout : ça rend les prises de conscience digestes.
Parce qu'un esprit détendu est un esprit + clair.
Et qu'un esprit clair est un esprit + performant.
Ce que je ne fais jamais :
- Me moquer.
- Tourner en dérision ce qui est lourd à porter.
- Dégonfler une émotion profonde pour éviter le vrai sujet.
Mais je désamorce, j’humanise, je reconnecte.
Parce que l’humour, quand il est bien dosé, c’est un vrai déclencheur de lucidité.
Et pour vous l'humour dans le business : permis ou prohibé?
𝐀𝐧𝐭𝐢𝐜𝐫𝐚𝐬𝐡 𝟑𝟔𝟎𝐇™ : 𝑳𝒆 𝒔𝒚𝒔𝒕𝒆̀𝒎𝒆 𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆́ 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒊𝒓𝒊𝒈𝒆𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒃𝒓𝒊𝒍𝒍𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒔𝒕𝒊𝒎𝒖𝒍𝒆́𝒔
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