𝐕𝐨𝐮𝐬 𝐧𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞𝐳 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬. 𝐕𝐨𝐮𝐬 𝐦𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞𝐳 𝐝𝐞 𝐣𝐮𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐫𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐯𝐨𝐬 𝐩𝐫𝐢𝐨𝐫𝐢𝐭𝐞́𝐬
- "J’ai trop de choses à gérer."
- "Je suis sous l’eau."
- "Il me faudrait des journées de 48h."
𝐅𝐚𝐮𝐱.
- Les journées de 48h n’existent pas. Les priorités, elles, SI.
𝐄𝐭 𝐬𝐢 𝐨𝐧 𝐚 𝐥’𝐢𝐦𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥’𝐞𝐚𝐮, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐪𝐮'𝐨𝐧 𝐧𝐚𝐯𝐢𝐠𝐮𝐞 𝐚̀ 𝐯𝐮𝐞
𝐋𝐚 𝐫𝐞́𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ ?
- 𝟕𝟒% 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐫𝐢𝐠𝐞𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐬𝐮𝐫𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐞, cette saleté d'épidémie les rend incapables de distinguer l’urgent de l’important.
- 𝐋𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐚𝐝𝐨𝐱𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐡𝐨𝐢𝐱 prouve que plus vous avez d’options, plus vous prenez de mauvaises décisions.
- Et puis il y a le 𝐛𝐢𝐚𝐢𝐬 𝐝’𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧. Quand on nous donne le choix de faire quelque chose ou de ne rien faire, on préfère l’action. Quitte à brasser du vent, ou se noyer dans du dispensable.Et du coup on se crève à la tâche.
Saviez vous par ex que 𝐥𝐞𝐬 𝐠𝐚𝐫𝐝𝐢𝐞𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐛𝐮𝐭 𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐝’𝐚𝐫𝐫𝐞̂𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐧𝐚𝐥𝐭𝐲𝐬 𝐞𝐧 𝐫𝐞𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐢𝐦𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐞𝐬 , mais qu’ils 𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐞 𝐫𝐞́𝐬𝐨𝐮𝐝𝐫𝐞 𝐚̀ 𝐧𝐞 𝐫𝐢𝐞𝐧 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞? ( étude israélienne rapportée par HBR France)
𝐋𝐞𝐬 𝐦𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐥𝐞𝐚𝐝𝐞𝐫𝐬 𝐧𝐞 𝐠𝐞̀𝐫𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬, 𝐢𝐥𝐬 𝐞́𝐥𝐢𝐦𝐢𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐥𝐮𝐬.
𝐓𝐞𝐬𝐭 𝐮𝐥𝐭𝐢𝐦𝐞 : 𝐒𝐢 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐧𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐯𝐢𝐞𝐳 𝐛𝐨𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐪𝐮𝐞 𝟐𝐡 𝐩𝐚𝐫 𝐣𝐨𝐮𝐫, 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐟𝐞𝐫𝐢𝐞𝐳 𝐪𝐮𝐨𝐢 ?
Non je ne vous balancerais pas une énième matrice d'eisenhower, vous la connaissez.
- 𝐇𝐚𝐜𝐤 𝐢𝐦𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐭 : 𝐋𝐚 𝐦𝐞́𝐭𝐡𝐨𝐝𝐞 𝐌𝐨𝐒𝐂𝐎𝐖
(Rien à voir avec les Russes, restez concentrés.)
- 𝐌ust have → Ce qui doit être fait MAINTENANT (sinon, le business s’effondre ou les risques à ne pas faire sont beaucoup trop lourds).
- 𝐒hould have → Ce qui est important mais peut attendre sans conséquences.
- 𝐂𝐎uld have → Ce qui est sympa sur le papier, mais pas indispensable.
- 𝐖on't have → Ce qui semble "utile" mais vous fait juste perdre du temps.
𝐕𝐨𝐮𝐬 𝐯𝐨𝐮𝐥𝐞𝐳 𝐚𝐯𝐚𝐧𝐜𝐞𝐫 ? 𝐀𝐩𝐩𝐫𝐞𝐧𝐞𝐳 𝐚̀ 𝐣𝐞𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐮𝐜𝐬.
Après tout, c'est la mode de ne garder que l'essentiel, et s'il y en a bien une à suivre, c'est celle là.
Dites-moi : quelle tâche vous virez dès aujourd’hui ?
𝘼𝒏𝙣𝒆-𝑪𝙡𝒂𝙞𝒓𝙚 𝘽𝒐𝙪𝒓𝙜𝒂𝙪 : 𝙈𝒆𝙣𝒕𝙤𝒓𝙞𝒏𝙜 𝘼𝒏𝙩𝒊-𝒄𝙧𝒂𝙨𝒉 𝒆𝙩 𝘼𝒏𝙩𝒊-𝒃𝙧𝒐𝙪𝒊𝙡𝒍𝙖𝒓𝙙 𝙙𝒆𝙨 𝙙𝒊𝙧𝒊𝙜𝒆𝙖𝒏𝙩𝒔
"𝘾𝒂𝙨𝒔𝙚𝒓 𝒍𝙚𝒔 𝒄𝙤𝒅𝙚𝒔 / 𝒆𝙣𝒕𝙧𝒆𝙥𝒓𝙚𝒏𝙙𝒓𝙚 𝙖𝒖𝙩𝒓𝙚𝒎𝙚𝒏𝙩"
En illustration : extrait article hbrfrance " Quand les dirigeants retrouvaient du temps"